La plus célèbre des pierres précieuses : le Diamant
Le diamant tire son nom du mot grec « adamas » (« indomptable), qui désignait dans l’antiquité la matière la plus dure.
On retrouve les traces des premiers diamants dans l’Inde antique, il y a plusieurs milliers d’années. On le recherche tout d’abord pour son extraordinaire dureté. Ce n’est qu’autour du IIe siècle, lorsque l’on prend conscience de son éclat une fois poli, qu’il commence à prendre sa place sur les parures de bijoux. Au fil des siècles, il ornera les bijoux royaux à travers le monde.
A la fin du XIXe siècle en Afrique du Sud, Cecil Rhodes et ses associés créent la compagnie DeBeers. Elle deviendra la plus importante société d’exploitation et de vente de diamant à travers le monde. C’est bien DeBeers, en situation de monopole jusqu’à peu, qui fera du diamant ce mythe interplanétaire de luxe et de rareté.
Jusqu’au début des années 2000 en effet, c’est uniquement DeBeers qui opère le commerce et l’exploitation du diamant. Des maisons mythiques de Joaillerie comme Tiffany&Co et des créateurs comme Coco Chanel contribueront au fil du 20e siècle à magnifier cette matière. Le diamant devient absolument incontournable en joaillerie, comme symbole de l’amour éternel dans les campagnes marketing.
Dès lors, le diamant est un modèle de produit du capitalisme mondialisé. Produit en Afrique, taillé en Inde, échangé dans les bourses de diamants d’Anvers, New York, Londres ou Tel Aviv, il orne ensuite les bagues de fiançailles dans le monde entier. De nombreux critères de qualité sont mis au point pour normer le cours du diamant de manière très précise. On retrouve celui-ci dans la liste de prix appelée Rapaport, mise à jour plusieurs fois par an. Chaque année à travers le monde, les joailliers et les bourses de diamant du monde entier vendent environ 130 millions de carats de diamant !
Constitué uniquement de carbone, le diamant est considéré comme le plus pur des minéraux. C’est aussi la pierre la plus dure sur la Terre. Voilà pourquoi les hommes le vénèrent depuis des millénaires, porté comme talisman ou amulette, et considéré comme anti poison. Symbole de perfection et de pureté dans de nombreuses philosophies et religions, on l’utilise également en lithothérapie comme pierre purificatrice.
Il s’agit de la pierre de naissance du mois d’avril.
Il s’agit d’une forme pure de carbone, dont les atomes sont agencés selon le système cristallin cubique. Soumis à de très fortes températures (plus de 700 degrés), il se transforme en graphite (comme la mine du crayon à papier).
C’est le minéral le plus dur sur la surface de la terre. On ne peut rayer ou façonner un diamant qu’avec un autre diamant! Sur l’échelle de dureté de Mohs, il obtient la note maximale de 10. Sa dureté parfaite dépend toutefois de sa pureté et de la perfection de sa cristallisation.
Les temps ont bien changé depuis le temps où, il y a 3000 ans, l’Inde produisait la quasi-totalité des diamants du globe. Désormais, la Russie est le premier produit producteur, suivi par l’Afrique (Bostwana, Angola, Zimbabwe, Afrique du Sud…), le Canada, l’Australie, le Brésil.
Les guerres civiles qui ont débuté dans les années 90 en Afrique ont été responsables du scandale des « diamants de conflits ». Les pays producteurs étaient accusés d’armer leurs soldats avec l’argent provenant de l’exploitation des gemmes, notamment en Angola, au Libera et Sierra Leone.
La mise en place du processus de Kimberley en 2003 a permis de mieux contrôler la traçabilité des importations et exportations des diamants bruts en provenance d’Afrique, du moins théoriquement. Il est encore compliqué de pouvoir parler en toute certitude de diamant éthique lorsqu’il provient de certains pays Africains.
Dans l’imaginaire populaire, le diamant est une pierre blanche, ou incolore. En ce qui concerne le diamant blanc, le GIA a mis au point une classification de couleur par une échelle de lettres de D à Z, sur laquelle D est le blanc le plus pur (ou totalement incolore), et Z présente des nuances fortes de brun ou jaune. Cette déclinaison de lettres permet de quantifier les nuances secondaires de couleur de votre pierre. D est bien entendu la couleur la plus chère.
En vérité, si sa couleur dominante est blanche, il peut également présenter différentes teintes : rose, rouge, vert, bleu, brun, jaune, noir…. Le noir et le brun exceptés, et à la différence des diamants « blancs », les variétés colorées sont extrêmement rares.
Certaines variétés, comme le diamant vert, sont tellement rares qu’elles tiennent davantage du mythe. On n’utilise pas pour eux la classification du GIA « D to Z », mais une échelle simplifiée (fancy light, fancy intense, fancy vivid). De même, leur prix n’est pas indexé sur l’échelle du Rapaport, et atteignent souvent des sommets lors des ventes aux enchères internationales.
Depuis des siècles, les lapidaires cherchent à donner au diamant la taille qui produira le plus bel effet en matière d’éclat et de lumière.
Ce n’est qu’au XVe siècle que l’on découvre la possibilité de le tailler en facettes. Jusqu’alors les tailleurs se contentaient de le polir ou de le façonner.
Cette taille en facettes dite « taille ancienne » va évoluer au fil du temps. C’est en 1919 qu’un mathématicien belge, Marcel Tolkovsky, invente la fameuse taille dite « rond brillant ». Il s’agit d’une taille ronde à 57 facettes, dont il optimise les proportions pour donner le maximum d’éclat et de feu à la pierre. De nos jours, on utilise encore cette taille pour la plupart des diamants!
Il existe néanmoins de nombreuses autres manières de tailler le diamant : les « fancy cuts ». Comme pour les pierres de couleur, on retrouve la marquise, l’ovale, le cœur, la princesse, la taille radiant, la taille émeraude (pans coupés) …
Sachez qu’à l’heure actuelle, c’est l’Inde qui concentre plus de 90% du volume mondial de taille du diamant.
Une fois encore, c’est le Gemmological Institute of America qui dicte les standards de classification. La pureté est l’item “Clarity” de la classification des 4 C.
Cette pureté, par convention, correspond à la visibilité des inclusions à la loupe X10. Comme la quasi-totalité des gemmes naturelles, les diamants contiennent très souvent des inclusions, telles que de petits cristaux, des fissures, des cavités. Dans la classification des 4C, la pureté se grade en plusieurs classes : F (flawless, totalement pur), IF (internally flawless, totalement pur à l’exception de la surface de la pierre), VVS (very very small inclusions), VS (very small inclusions), SI (small inclusions) et I (included).
En général, l’observateur attentif peut déceler les inclusions à l’oeil nu à partir de la classe SI. Chez mygem, nous avons décidé de ne proposer que des diamants eye clean (propres à l’œil).
Si comme nous l’avons vu précédemment la plupart des diamants utilisés en joaillerie sont blancs, il existe des specimens de couleur. Les moins rares sont les jaune, brun, noir. Les plus rares sont rose, rouge, vert et bleu (quasi introuvables).
On appelle diamant noir une variété qui contient de très nombreuses inclusions de graphite. Ces inclusions lui donnent sa couleur, mais altèrent fortement sa brillance. Ces pierres noires sont beaucoup moins rares, et bien meilleur marché que les diamants blancs Elles sont donc souvent présentes en joaillerie fantaisie. Elles peuvent néanmoins apporter à vos bijoux une note très contemporaine, ou masculine.
L’industrie est également grande pourvoyeuse de diamants. Utilisé pour sa dureté, il sert principalement comme abrasif, souvent à l’état de poudre.
Sachez que si l’homme connait et exploite le diamant naturel depuis des millénaires, il sait le synthétiser en laboratoire depuis les années 50. L’industrie utilise une très grande partie de ces gemmes synthétiques. Mais hélas, des revendeurs mal intentionnés injectent aussi sur le marché des diamants de synthèse de qualité joaillerie afin de les vendre comme des pierres naturelles.
Depuis quelques années, un engouement autour du diamant de synthèse a conduit des industriels à le valoriser comme un produit de joaillerie à part entière. Si les arguments invoqués sont l’écologie et l’éthique, ils restent à ce jour à démontrer.
La plupart des diamants naturels ne sont pas traités. Il existe néanmoins différents types de traitements parfois appliqués.
Le remplissage des fissures présentes sur la pierre, par des résines de synthèse (comme pour l’émeraude).
Le forage au laser permet parfois de rendre invisible une inclusion foncée gênante à l’œil nu.
Le traitement HPHT (hautes pressions – hautes températures) permet lui d’améliorer la couleur de la pierre en faisant disparaitre les nuances de couleurs secondaires.
De manière générale, les laboratoires indiquent les forage au laser et le remplissage des fissures sur le certificat de votre diamant.
Les critères de qualité et le prix dépendent directement de la classification des 4 C. Plus un diamant a une couleur se rapprochant du D, plus il est pur, mieux il est taillé, et plus il a de la valeur. Les autres critères (qualité du polissage, de la taille et de la symétrie) ont une influence moins importante.
Les diamants taillés en rond brillant sont plus chers que les fancy cut.
Evidemment, plus un diamant a un poids élevé, plus il est cher. Et ce n’est pas une relation linéaire ! Les prix augmentent fortement quand le poids dépasse 0.5 carats, 1 carat, puis chaque unité. Sachez que les plus gros diamants atteignent des prix de plusieurs dizaines de millions de dollars !
Tous ces critères sont extrêmement précis et détaillés. Le prix du diamant dépend donc de son certificat et donc de la réputation du laboratoire qui le certifie. Pour faire simple, considérons que le GIA et l’HRD sont les plus réputés. Un diamant possédant les mêmes caractéristiques n’aura pas la même valeur marchande s’il est certifié par ces laboratoires ou par un laboratoire « mineur ». Sachez que la quasi-totalité des laboratoires de gemmologie utilisent la classification des « 4 C » mise au point par le GIA.
C’est une liste officielle, le Rapaport, qui évalue la cote des diamants blancs. Tous les acteurs du secteur l’utilisent. Cette liste précise le prix d’un diamant en fonction de sa forme, son poids, sa pureté, sa couleur.
Les diamants de couleur sont un cas particulier. En effet, leur prix s’apprécie selon leur beauté, à la manière des pierres de couleur. Par exemple le diamant rose, très apprécié, voit sa cote aux enchères s’envoler depuis quelques années. Les diamants jaune et brun sont les variétés colorées les plus accessibles.
Le diamant est la pierre précieuse la plus vendue au monde, mais elle est aussi la plus imitée !
Outre le diamant de synthèse dont nous avons parlé, il est possible de confondre le diamant avec d’autres pierres incolores, synthétiques ou naturelles. Le plus connu, l’oxyde de zirconium (à ne pas confondre avec le zircon naturel), est bon marché et disponible en quantité. Il orne souvent les bijoux fantaisie. Il existe d’autres substituts au diamant, comme le GGG, le YAG, la moissanite synthétique, les saphirs ou spinelles blancs naturels ou synthétiques, etc…
Si le diamant n’est pas la pierre précieuse la plus rare (loin s’en faut), elle est malheureusement la plus chère. En effet, ceci est la conséquence d’un marketing savamment orchestré par les industriels du secteur depuis le début du XXe siècle.
Le choix d’un diamant dépend donc essentiellement de votre budget. Il s’agit de composer entre les différents critères pureté/poids/couleur, selon ceux qui vous paraissent les plus importants. Vous préférerez peut-être une pierre plus petite mais d’une plus belle couleur ou mieux taillée, ou inversement une pierre de plus grande dimension.
En ce qui concerne la pureté, nous considérons que les inclusions ne doivent pas altérer la beauté de la gemme. Nous sélectionnons donc le plus souvent des diamants eye clean (propres à l’œil), donc au maximum VS2.
Le choix du certificat est également primordial pour garantir la valeur de votre diamant. Chez mygem nous ne proposons que des diamants certifiés par le GIA, ou au pire l’HRD. La plupart du temps, les laboratoires gravent au laser le numéro du certificat sur le tour de la pierre. Ceci permet ainsi une traçabilité parfaite de la certification. L’oeil du gemmologue ne décèle cette minuscule gravure qu’à la loupe ou au microscope.
Vous pouvez retrouver plus de conseils détaillés pour vous aider à choisir votre gemme dans la rubrique suivante.
Depuis des siècles, les joailliers du monde entier montent le diamant sur des bijoux en or ou en platine. Il est la pierre traditionnelle des bagues de fiançailles. On l’offre souvent également à l’occasion du 60eme anniversaire de mariage (noces de diamant).
Le diamant est la plus dure des pierres. Pour la nettoyer, nous vous conseillons simplement d’utiliser une brosse à dent avec de l’eau tiède savonneuse et de le laisser sécher à l’air libre. Débarrassé des impuretés de surface et du sébum de la peau, il retrouvera son éclat et son feu originel.
Retrouvez plus de conseils sur l’entretien de vos gemmes sur notre page dédiée en cliquant ici.
Nous privilégions la rareté, l’exclusivité et l’éthique. La recherche de gemmes uniques est à la base de notre savoir-faire. Alors en effet les diamants, issus pour la plupart de gigantesques exploitations industrielles, disponible en très grande quantité, et à un prix très élevé, n’ont pas notre préférence. Nous sommes convaincus qu’une bague de fiançailles est tout aussi magique lorsque le joaillier l’orne d’une superbe pierre de couleur.
Si toutefois vous souhaitez acquérir un diamant et qu’il n’est pas dans notre stock, n’hésitez pas à nous contacter par email à contact@mygem.fr. Nous mettrons tout en œuvre pour vous proposer la pierre qui vous correspond, au meilleur prix.
